icon La Planète X


Les articles ci-dessous, qui exposent en détail les recherches concernant la Planète X ou 10ème Planète de notre système solaire, font référence à cette même planète que Sitchin appelle la 12ème Planète. Dans son livre, « The 12th Planet », Sitchin explique que les Sumériens anciens comptaient le Soleil et la lune de la Terre parmi les planètes et donc avec le Soleil, la Terre, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton, ils arrivaient à 11 planètes. L’astronomie moderne exclut quant à elle le Soleil et la lune de la Terre, et ne compte que 9 planètes dans le système solaire que nous connaissons.

Astronomy
A La Recherche de la Dixième Planète
Décembre 1981

Les astronomes mettent actuellement au point des télescopes pour aller explorer les confins de notre système solaire en vue de trouver une hypothétique planète bien plus grande que la Terre. Son existence permettrait d’expliquer un mystère vieux de 160 années... L’attraction gravitationnelle que celle-ci exercerait rendrait compte d’effets périodiques dans l’orbite d’Uranus qu’un astronome français, Alexis Bouvard, découvrit le premier en 1821. Au delà de l’orbite de Pluton, dans l’espace noir et froid, pourrait se trouver une dixième planète non encore découverte, qui serait de deux à cinq fois grande que la Terre. Les astronomes de l’U.S. Naval Observatory (USNO) utilisent un ordinateur puissant pour identifier les meilleures zones cible, et une recherche au moyen de télescopes doit alors s’ensuivre... Van Flandern estime que la dixième planète doit avoir entre deux et cinq fois la masse de la Terre et se situer entre 50 et 100 unités astronomiques du Soleil. (Une unité astronomique est la distance moyenne entre la Terre et le Soleil). Son équipe suppose en outre que le plan de l’orbite de ce corps inconnu, comme celui de Pluton, est très incliné par rapport à l’écliptique, et que son orbite autour du Soleil est très elliptique.

New York Times
19 Juin 1982

Deux satellites américains devraient aider les scientifiques à détecter l’existence de ce qui pourrait être une 10ème planète ou un objet géant situé des billions de kilomètres de nous, annonce ce jeudi le « national Aeronautics and Space Administration ». Les scientifiques de l’agence spatiale « Ames Research Center » disent que les deux satellites, Pioneer 10 et 11, qui sont aujourd’hui plus loin dans l’espace qu’aucun autre objet jamais construit de main d’hommes, pourraient ajouter à notre connaissance un objet mystérieux que l’on pense trouver au-delà du système solaire, après les planètes connues. L’agence spatiale dit que les irrégularités constantes des orbites d’Uranus et de Neptune « suggèrent qu’il y aurait vraiment là un objet de nature mystérieuse », sa distance dépendant de son type. Si l’objet mystérieux était une autre planète, il se situerait à environ 10 billions de kilomètres du rayon orbital des planètes connues, indique l’agence spatiale. S’il s’agit d’un objet de type étoile éteinte, il pourrait être à 100 billions de kilomètres au-delà des planètes connues ; et si c’était un trou noir, à 200 billions de kilomètres. Un trou noir est un corps hypothétique de l’espace, présumé être une étoile qui s’est effondrée sur elle-même, et donc si dense qu’aucune lumière ni aucune matière ne peut plus échapper de son champ gravitationnel.

Newsweek
Le Soleil a-t-il un Compagnon Noir?
28 Juin 1982

Quand les scientifiques s’aperçurent par exemple qu’Uranus ne suivait pas l’orbite qu’ils avaient calculée, ils ne remirent pas en doute leurs théories. Ils tinrent au contraire pour responsable de ces anomalies une planète encore inobservée, et de ce fait, permirent la découverte de Neptune en 1846. Les astronomes utilisent actuellement la même stratégie pour expliquer les particularités des orbites d’Uranus et de Neptune. D’après John Anderson du « Jet Propulsion Laboratory » de Pasadena, en Californie, ce comportement étrange tend à dire que le Soleil a un compagnon encore inobservé, une étoile morte qui lui serait associée, mais située à des billions de kilomètres de celui-ci... D’autres scientifiques font l’hypothèse que le responsable le plus probable de ces accrocs orbitaux serait une dixième planète située de 4 à 7 billions de miles au-delà de Neptune. Une étoile aurait des effets observables sur les planètes extérieures, pas seulement sur Uranus et Neptune, dit Thomas Van Flandern de l’ « U.S. Naval Observatory ». Et s’il admet la possibilité de l’existence d’une dixième planète, il répond que celle-ci serait si grosse - au moins la taille d’Uranus - qu’elle aurait déjà été trouvée. Pour répondre à cette question, la NASA fait confiance à Pioneer 10 et 11, les sondes planétaires qui voguent vers les confins noirs du système solaire, dans la direction opposée au Soleil.

Astronomy
A la Recherche d’une 10ème Planète
Octobre 1982

La chasse aux nouveaux mondes n’est pas terminée. Uranus et Neptune suivent tous les deux un déplacement orbital que les observateurs ne savent pas expliquer autrement que par la présence d’un corps inconnu dont la force gravitationnelle perturberait les deux planètes. Les astronomes commencèrent par penser que Pluton serait ce corps perturbant pour son voisinage, mais la masse combinée de Pluton et de sa lune, Charon, est trop petite pour en être responsable. Si les astronomes croient qu’il y a bien quelque chose d’autre, ils ne sont pas sûrs de ce dont il s’agit. Il y a trois possibilités : d’abord, l’objet serait une planète - mais une planète assez grande et rapprochée pour affecter les orbites d’Uranus et Neptune aurait déjà été trouvée. Les chercheurs pourraient cependant avoir manqué cette planète, si celle-ci était particulièrement sombre ou si elle suivait une orbite bizarre.

La NASA enregistre les vitesse depuis maintenant un an et continuera aussi longtemps que nécessaire. Au printemps dernier, il est apparu que des réductions budgétaires pourraient forcer l’arrêt du programme Pioneer. L’agence spatiale estime à présent qu’elle aura l’argent pour continuer la mission. L’année prochaine, l’équipe du JPL commencera à analyser les données. Au moment où la mission Pioneer fournira ses premiers résultats, un télescope à infrarouge en orbite autour de la Terre pourrait bien avoir découvert le corps recherché... Ensemble, IRAS et les sondes Pioneer permettront aux astronomes des monter des programmes de recherche étendus sur d’éventuels nouveaux membres du système solaire. Les deux sondes de l’espace lointain devraient détecter des corps assez proches pour perturber à la fois leurs propres trajectoires et les orbites d’Uranus et Neptune. IRAS pourrait détecter tout corps important du système solaire et de ses environs. D’ici un an ou deux, les astronomes pourront découvrir non pas un nouveau monde mais sans doute plusieurs.

New York Times
30 Janvier 1983

Quelque chose qui se situerait au-delà des confins du système solaire que nous connaissons semble fortement attirer Uranus et Neptune. Une force gravitationnelle ne cesse de perturber les deux planètes géantes, causant des irrégularités dans leurs orbites. Cette force suggère qu’il s’agit d’une présence lointaine et inobservée, un grand objet qui se pourrait être la Planète X que l’on cherche depuis longtemps. La dernière fois que fut effectuée une recherche sérieuse dans le ciel, cela conduisit en 1930 à la découverte de Pluton, la neuvième planète. Mais l’histoire commence plus d’un siècle plus tôt, après la découverte d’Uranus en 1781 par l’astronome et musicien anglais William Herschel. Avant cela, le système planétaire semblait s’arrêter à Saturne. Comme les astronomes observèrent Uranus et notèrent des irrégularités dans son déplacement orbital, beaucoup firent l’hypothèse qu’ils étaient témoins de l’attraction gravitationnelle d’une planète encore inconnue. Commença dons ainsi la première recherche planétaire basée sur des prédictions astronomiques et qui se termina dans les années 1840 avec le découverte de Neptune qui se fit presque simultanément par des astronomes français, anglais et allemands. Mais Neptune n’était pas assez massive pour rendre compte entièrement du comportement orbital d’Uranus. En fait, Neptune aussi semblait affectée par une planète encore plus lointaine. Au siècle dernier, deux astronomes américains, William H. Pickering et Percival Lowell, prédirent la taille et le lieu approximatif d’un corps transneptunien, que Lowell appela Planète X. Des années plus tard, Pluton fut découvert par Clyde W. Tombaugh qui travaillait à l’observatoire Lowell en Arizona. Plusieurs astronomes suspectèrent cependant qu’il ne s’agissait pas de la Planète X de la prédiction. Pluton était trop petit pour modifier les orbites d’Uranus et de Neptune, et la masse combinée de Pluton et de son satellite récemment découvert, Charon, ne faisait qu’1/5ème de celle de la lune de la Terre.

US News World Report
La Planète X - Est-elle Vraiment Parmi Nous?

Loin de la lumière du Soleil, perturbant de façon mystérieuse les orbites d’Uranus et de Neptune, existe une force inobservée que les astronomes soupçonnent d’être la Planète X - une dixième voisine céleste de la Terre. L’année dernière, le satellite astronomique infrarouge (IRAS), en orbite polaire circulaire à 560 miles de la Terre, détecta la chaleur d’un objet situé à environ 50 billions de miles, et qui fait maintenant l’objet de spéculations intensives. « Tout ce que je peux dire, c’est que nous ne savons pas ce que c’est » dit Gerry Neugesbeur, directeur de l’Observatoire de Palomar du « California Institute of Technology ». Les scientifiques espèrent que le voyage sans retour des sondes spatiales Pioneer 10 et 11 permettront de localiser ce corps que l’on ne peut encore pas nommer.

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